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III – The Making Of THE SILENT FLUTE
Un éminent artiste martial, un acteur au top et un scénariste primé ont uni leurs forces pour capturer « l’âme » des arts des combats sur celluloïd. Ils espèrent répandre le message de l’évolution d’un homme dans le cadre des arts martiaux.
La réunion a eu lieu au bureau d’affaires de la production Pingree, sur Sunset Boulevard. Une première entrevue exclusive a été accordée à Black Belt Magazine pour annoncer à la communauté des arts martiaux un prochain film, « The Silent Flute », qui est un effort de collaboration de Bruce Lee, James Coburn et Stirling Silliphant. C’est une combinaison inhabituelle de forces pour une entreprise inhabituelle. James Coburn et Stirling Silliphant sont tous deux depuis longtemps étudiants auprès de Bruce Lee en Jeet Kune Do, mais plus que cela, c’est l’alliance et les tentatives de trois personnalités stellaire. |
La force motrice derrière cette décision de saisir « le cœur et l’âme » des arts martiaux au cinéma ne provient pas seulement d’un homme. Il s’agit d’un effort d’équipe, comme l’explique Lee, « Stirling et Jim font des arts martiaux le plus grand crédit jamais fait. Dans les films hollywoodiens, par le passé, les seules choses qui étaient mises en évidence c’est le typique cassage de décors. Pas une seule fois ils sont vraiment allés dans le vrai esprit des arts martiaux. «C’est un rassemblement de plusieurs forces », intervient James Coburn, «nous avons utilisé les arts martiaux pour la base de l’histoire, bien qu’elle ne soit pas strictement sur les arts martiaux. Les arts sont utilisés comme un outil pour décrire l’auto évolution d’un homme. Les arts martiaux deviennent alors vraiment un moyen de parvenir à une fin ». |
Oriental Métaphysique Fascination
Comme pour lui-même, Stirling a expliqué qu’il est très différent de James Coburn dans la mesure où il a été très occidental dans ses perspectives, mais il a toujours eu une fascination pour la métaphysique orientale. Il ne s’y est pas mis le plus profondément comme Coburn, ni structuré son style de vie aux croyances asiatiques: «Je crois vraiment en elle », confie Silliphant, « J’ai un infini respect pour ça, et je suis dans la crainte d’une grande partie de cela. J’ai trouvé que nous (Coburn et Stirling) avons une grande quantité de choses en commun dans nos croyances spirituelles. Les arts martiaux, en ce qui nous concerne est une partie de cette métaphysique, partie orientale de cette expression spirituelle. Nous savons qu’il est fondé sur l’aspect pratique. Nous comprenons ses origines et ses usages, mais nous n’étudions pas les arts martiaux à ces fins ».
« Tout cela mis à part, et le fait que ce soit un exercice merveilleux et nous sommes très friands de Bruce, je crois qu’il nous a enseigné beaucoup de tout ce que nous savons dans le domaine des arts martiaux -nous avons pensé que c’était un bon sujet pour un film. Un type de film qui n’a jamais été fait dans le cadre des arts martiaux. Nous avons commencé à venir ensemble, de façon informelle dans les premiers temps ». Puis, avec de la régularité, maintenant les trois se réunissent plusieurs fois par semaine chaque fois qu’ils sont tous en ville.
Le scénario du film est centré autour de, comme l’explique Coburn, « l’évolution de l’homme dans le cadre des arts martiaux ». Le film ne se limitera pas à un style, mais aura un stade à partir duquel sera présenté différents styles et écoles d’arts de combats peut-être avec un bon échantillonnage d’autres arts martiaux. |
L’histoire a été écrite par Bruce Lee, mais le script du film est, à ce moment-là, en pleine mutation comme la version finale du projet sera l’aboutissement des réflexions et des personnalités de ces trois hommes. Ensuite, le scénario sera écrit par la main agile de Silliphant. Ils ont discuté le film scène par scène, séquence par séquence, écrit l’ébauche de toute l’histoire pour le scénario. Cette approche pour la production d’un film est une nouvelle approche, pas comme on obtient un script, l’esquisse des grandes lignes des personnages, correspondant aux acteurs, la caractérisation, et enfin la recherche d’une maison de production de film pour produire le travail. « Nous ne sommes certainement pas les premiers à le faire », explique Silliphant, « bien que nous soyons parmi les premiers d’une demi-douzaine ou plus. Mais nous sommes les premières personnes à avoir pris les arts martiaux dans le bon esprit et tenté de concevoir un film entier sur l’odyssée d’un homme. C’est la découverte d’un homme à la recherche de son âme, en utilisant comme exemple notre surface d’arts martiaux et les différents styles de combat à mains nues ».